La journée a commencé sous un ciel partagé, où un timide soleil perçait par endroits, annonçant l’aventure. Le rassemblement avait lieu à l’orée de la pinède, près d’une petite bâtisse. Les chevaux piaffaient d’impatience, leurs cavaliers échangeant les dernières consignes. C’était le point de départ vers l’élément tant attendu : l’océan.
Avant de sentir les embruns, une halte s’imposa. Le groupe s’est installé au cœur de la forêt, sous le couvert apaisant des pins. C’était l’heure du pique-nique, un moment de convivialité simple autour d’une vieille table en bois. On riait, on partageait sandwiches et jus de fruits, reprenant des forces pour la suite.
Puis, c’est l’arrivée sur l’immense étendue de sable. Le ciel, plus maussade et dramatique qu’en début de journée, s’accordait parfaitement avec la puissance de l’océan. La vue depuis la nuque du cheval était imprenable : une immensité de sable fin, des vagues agitées et un horizon brumeux.
Le clou du spectacle fut l’entrée dans l’eau. Les cavaliers ont avancé leurs montures prudemment, l’écume des vagues venant claquer sur les jambes des chevaux. C’était un moment d’union parfaite entre l’animal et son cavalier, un galop ou un simple pas dans l’eau salée, loin de tout. L’air vif et iodé, le bruit des vagues et la puissance des chevaux ont créé une expérience inoubliable, où la grisaille du ciel n’a fait qu’accentuer la beauté brute de l’instant. Une journée mémorable, empreinte de la liberté des grands espaces.